Créé en 1982, le musée du Nouveau Monde est un musée français se trouvant dans un ancien hôtel particulier du XVIIIème siècle, l’Hôtel de Fleuriau, dans la ville de La Rochelle. Il comporte un escalier et une grille qui est classée au titre des monuments historiques. Sa toiture et ses façades, sauf celle côté jardin, sont inscrites au titre des monuments historiques.
Le musée du Nouveau Monde est équipé d’autoguide. Il comprend des dessins, des gravures et des peintures retraçant les relations qu’entretient la France, en particulier La Rochelle, avec les Amériques à partir du XVIème siècle durant lequel ont eu lieu la conquête et la découverte de La Rochelle. Il est agrémenté de mobilier français du XVIIIème siècle et de mobilier colonial américain qui rappellent le monde des armateurs et leur richesse.
Le Musée du Nouveau Monde
Les collections se déploient dans de belles espaces rocaille et néo-classique. On peut citer un grand tableau du port de La Rochelle d’après Joseph Vernet, des cartes anciennes évoquant les relations maritimes et les échanges commerciaux ayant été développés dès la découverte du Brésil, de la Nouvelle-France et des Antilles… Des tapisseries, des tableaux et des sculptures parlent également de l’Amérique vue à travers l’imaginaire des littérateurs et des artistes du XVIIème siècle jusqu’à Châteaubriant et Atala. Plusieurs salles sont dédiées à l’histoire et aux populations du Canada ou Nouvelle-France, de la fondation de Québec en 1608 par le Saintongeais Samuel Champlain jusqu’au traité de Paris de 1763 qui laisse ce territoire aux Anglais.
Découvrez ethnographiques
Quelques objets ethnographiques rappellent le commerce de fourrures et les échanges effectués entre trappeurs, commerçants et Indiens et évoquant les tribus autochtones. Le musée du Nouveau Monde accorde également une part importante des collections aux Antilles parmi lesquelles se distingue Saint-Domingue où les Rochelais avaient de nombreuses plantations. Les collections évoquent la culture de la canne à sucre, du tabac et de l’indigo, mais également l’existence de la main d’œuvre noire. La traite négrière et l’abolition de l’esclavage font l’objet d’une présentation particulière. Le spectaculaire tableau de José Conrado Roza, La Mascarade nuptiale, illustre l’Amérique du Sud. Il s’agit d’un portrait des nains brésiliens de la cour du roi du Portugal et de quelques scènes représentatives des « sauvages » de Guyane.