Avant toute chose, qu’est-ce que la taxe de séjour ? Il s’agit d’une taxe calculée par jour et par personne que vous verserez à votre logeur ; celui-ci la remettra ensuite à la caisse de la commune. La commune utilisera la collecte pour favoriser la fréquentation touristique en protégeant les espaces naturels, en réalisant divers projets à destination des vacanciers. Le montant de la taxe est fixé par le Conseil Municipal. En décidant de passer des vacances au sein d’un camping qui fait partie des structures d’hébergement taxable, vous devez alors payer la taxe de séjour.
Le camping, une structure taxable
Différentes natures d’hébergement sont taxables dont les terrains de camping, les terrains de caravanage, les aires de camping-cars ainsi que tout autre terrain d’hébergement de plein air. Lorsque vous logerez donc en camping, prévoyez, outre le coût de l’hébergement, la taxe de séjour. Vous pouvez la verser sur le site de réservation, avant votre arrivée au camping, sinon à la date de votre départ du camping, à la fin de votre séjour. Le montant total de la taxe sera en fonction du nombre de personnes qui vous accompagnent et du nombre de nuitées choisi.
Y-a-t-il des exonérations ?
Oui, il existe des situations où des personnes ne sont pas sujettes au versement de la taxe de séjour. La réforme a introduite les exonérations suivantes : toutes personnes mineures, les employés de la commune ayant en leur possession un contrat de travail saisonnier, les personnes ayant pour résidence principale un logement dont le loyer est inférieur au montant défini par le conseil municipal, les personnes qui bénéficient d’un relogement temporaire ou d’un logement d’urgence. Si vous êtes classé dans l’un de ces points cités, vous ne verserez pas la taxe de séjour durant votre séjour au sein d’un camping. De même, si le logeur vous accorde une ou des nuitées gratuites, du moment qu’il ne perçoit pas le loyer, il ne demande pas la taxe de séjour.